un feuilleton, ça vous dit ? Mais ce n'est pas moi qui l'ai écrit !

Dans "La grande guerre d'Emilien", le soldat que j'ai imaginé, Emilien, écrit à sa femme Madeleine pour lui donner de ses nouvelles. Le livre se termine par une "fin ouverte", Emilien, blessé, va rentrer chez lui, et ne sait s'il sera suffisamment rétabli pour repartir se battre.

 

Plusieurs collèges ont fait lire ce roman épistolaire à leurs élèves, et les élèves, avec ou sans moi, ont imaginé une suite.

Comme leurs travaux m'ont émue, je me propose de vous les faire partager, jour après jour ! J'ajouterai chaque fois une oeuvre de Georges Bruyer, qui soit figure dans le roman, soit est inédite.

 

 

 

 

 

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causons parfums...

Mes causeries sur les parfums anciens reprennent, à ma grande joie ! La dernière que j'ai faite était deux jours avant le confinement, je crois ! Le contact avec le public m'a beaucoup manqué. C'est toujours un grand moment de voir les gens le nez sur les "mouillettes " en train de réfléchir intensément : "Bon sang, mais bien sûr, ce parfum, je ne connais que ça.. mais qu'est-ce donc ? ". "Ah mais oui, bien sûr, le jasmin ! "...

 

Donc, ça reprend, et voici les prochaines :

 

Mercredi 27 avril à 19h, ce sera à la bibliothèque centrale de Tours,

 

samedi 30 avril à 15h, à la médiathèque Maurice Delange d'Honfleur.

 

J'avais déjà donné une causerie autour des "parfums de Manon" (très axée XVIIIè siècle donc) à Honfleur en 2019, cette année j'ai modifié mon propos, le voyage olfactif partira du Moyen-Age pour s'arrêter dans les années 1940.

 

au collège la Rabière à Joué-les-Tours

J'intervenais ce matin au collège La Rabière à Joué-les-Tours, auprès de plusieurs classes, dont une classe SEGPA.

Une classe avait lu "La grande guerre d'Emilien", et je leur avais proposé d'écrire la suite, d'imaginer une lettre supplémentaire que mon soldat Emilien aurait pu écrire. Ils avaient fait chacun ce travail avant que j'arrive, et certains ont bien voulu me lire ce qu'ils avaient imaginé.

 

C'étaient des élèves de troisième.

J'ai été scotchée, je ne trouve pas d'autre mot. Au bord des larmes.

Ils se sont appropriés cette histoire d'une manière magnifique, ils ont su montrer une empathie, une sensibilité incroyables. Et les questions fusaient, sur le livre, sur la guerre, sur mon travail d'autrice.

 

 

Quelques jours plus tôt, je faisais un atelier d'écriture, toujours autour des lettres d'Emilien, dans les collèges du Grand-Pressigny et de Preuilly-sur-Claise. Là aussi, de l'émotion, et le bonheur de voir que ce livre, "La grande guerre d'Emilien" et les oeuvres de Georges Bruyer, leur parlent.

 

Un grand merci aux enseignantes qui avaient fait un magnifique travail autour de mon texte.

 

J'étais bien consciente que les rencontres avec les élèves m'avaient manqué pendant le temps de covid, mais des rencontres comme celle-là vous rappellent pourquoi on écrit, et pourquoi on publie !

J'espère recevoir bientôt certains de ces textes, je vous les ferai partager.