les collégiens dans la peau d'Emilien, 7 !

THIBAULT et  MAELYS 

Madeleine chérie,

Nous sommes le 22 avril. La commission est passée. Mon nouveau métier est de transporter des troupes au front. Je suis  content vu que je ne fais pas la guerre même si je suis bien loin de ma famille, de vous. Hier, on s' est fait prendre par les Allemands à la moitié du chemin. Nous avons riposté et un des soldats s'est fait abattre par les ennemis. Nous avons réussi à repartir et à déposer les soldats au front.

Je te fais de gros bisous ma chérie.

                                                                                       Émilien

 

 

 

les collégiens dans la peau d'Emilien, 4 !

BORIS et  BRYAN 

 

                                                                             1^er avril 1915 

Ma Madeleine chérie,                                    

La commission de réforme a décidé de m'affecter dans un service auxiliaire : je serai cuisinier. Je suis soulagé de ne pas être au combat.

Comment vont les enfants et toi ? J’ai un peu mal à mes blessures mais ça va aller. J’ai hâte de faire mes recettes préférées aux soldats. Je pense qu'ils vont sûrement aimer mes recettes.

J'espère que tu passes une bonne journée avec les enfants.

Bisous.

                                                                                     Émilien

 

 

MELEK et EVLA

                                                                                  1^er  avril  

Madeleine chérie ,                                                                                                                     

J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer : la commission de réforme a décidé que je vais retourner à la guerre mais comme cuisinier. Je suis très content d’être cuisinier.

La guerre est plus loin de moi et je suis soulagé.  C'est  une très très bonne nouvelle pour moi et pour toute la famille.

Et joyeux anniversaire à mon petit Lucien ! N'oublie pas de lui donner mon cadeau.

Je vous embrasse plus fort que le monde.

Je suis impatient de vous revoir.

                                                                                       Émilien

 

 

NOE  et  MEHMETALI

                                                                             31 mars

Ma chère Madeleine,                                                                

La commission de réforme a décidé que je serai dans un service auxiliaire à cuisiner. Pendant mes quatre semaines de congé, j’ai montré en cachette le cahier du petit Henri à notre fils Lucien. Il était très content, il m'a dit que ça l’avait motivé à bien écouter sa maîtresse. J’ai repris le cahier car c’est comme un porte- bonheur. Et puis notre petite Jeanne a bien grandi en 3 mois ! Je suis très fier de nos merveilleux enfants, de toi, que tu aies repris l'auberge.

J’ai hâte d’être ce soir car je vais aller apporter le repas du soir.

Je t’embrasse d’où je suis, à bientôt.                                                                     

                                                                             Émilien   

 

 

 

intervention en collèges... le compte rendu !

Merci à La nouvelle République pour ce compte rendu de mon intervention dans les collèges du Grand Pressigny et de Preuilly-sur-Claise.

 

Bon, la photo avec masque, ce n'est pas top, mais il y avait 2 ou 3 cas covid dans chaque classe :(

 

Je posterai ici très bientôt les superbes lettres écrites par les collégiens ! 

 

 

 

Le dispositif Jeunes en librairie a permis au réseau des collèges de Preuilly-sur-Claise et Grand-Pressigny de recevoir, en janvier, une libraire qui a décrit son métier aux élèves. Puis, les collégiens ont acheté des livres grâce à un chèque cadeau. Lundi 28 mars, pour la troisième étape de l’animation, les élèves recevaient Béatrice Egémar. Spécialisée dans les œuvres pour la jeunesse, l’autrice a répondu aux nombreuses questions des élèves. Elle a expliqué les différentes étapes d’un livre. Ses œuvres ayant souvent une base historique, elle a insisté sur le devoir de documentation pour éviter tout anachronisme. Si la plupart de ses livres sont souvent illustrés à posteriori, dans La grande guerre d'Émilien, la démarche était inversée. Partant des œuvres du peintre Georges Bruyer sur la vie des soldats de la Première Guerre mondiale, elle a écrit la correspondance fictive de ces poilus. Après l’entretien, les collégiens ont eu pour mission d’imaginer la fin du roman de l’autrice.