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10/04/2022

des collégiens se mettent dans la peau d'Emilien

Voici trois lettres écrites par des sixièmes de Romorantin, ils ont travaillé en tandem.
 
ARDA et YOUNES
30 mars
Ma chère Madeleine,
Malheureusement, la commission m’a renvoyé dans les tranchées. Je suis triste mais je vais revoir mes camarades. Notre commandant était mort à mon arrivée ! Si je viens à mourir, dis à Lucien que je compte sur lui pour rester sage à la maison et qu’il soit fort et qu’il soit gentil et généreux avec toi.
J’ai pu enfin vous revoir de longs jours, je suis heureux, c'est tout ce qui me suffit. J'ai vécu des moments de peur dans les tranchées mais j'y retourne pour la France, j’espère que je ne serai plus jamais blessé…
Je t'embrasse tendrement.
Émilien
 
CLARISSE et NAZLI
25 mars 1915
Madeleine ma chérie,
La commission de réforme a décidé que j’étais en état pour retourner au combat, c’est une mauvaise nouvelle. Je l’encaisse durement, moi qui me faisais une joie de pouvoir me remettre à cuisiner, je ne pourrai malheureusement pas. Je ne boîte plus, je me porte bien, mais j’ai le moral à zéro. Je me rappelle tous ces moments passés avec ma petite Jeanne. Et bien sûr ceux avec toi et Lucien, ma Madeleine que je t’aime. Je me souviens de la première fois que j’ai vu Jeanne, elle me ressemble tellement ! Et Lucien, une copie parfaite de toi, il a tellement grandi ! Si je rentre, je passerai le plus de moments possibles avec vous. Tu ne peux pas savoir à quel point cela m'a fait du bien de vous voir, après tout ce temps au front, c'était vital pour moi d'être avec vous.
Je te fais de gros bisous, à toi et aux enfants.
Émilien
 
TIMAEL et MATHIS
30 mars
Ma chère Madeleine,
La commission de réforme a décidé que je devrai retourner au front. Je suis joyeux d’aider la France mais j'ai un peu d’inquiétude car j’ai peur de la mort.
J’ espère que la guerre ne durera pas une éternité. Pendant ces quatre semaines de convalescence, j’ai oublié de te parler de la bague de Leblond et du cahier d’ un petit écolier. J’ ai décidé de les ramener avec moi au front car ça me motive beaucoup.
Je pense beaucoup à toi et aux enfants.
Je t’embrasse tendrement.
Émilien
 
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un feuilleton, ça vous dit ? Mais ce n'est pas moi qui l'ai écrit !

Dans "La grande guerre d'Emilien", le soldat que j'ai imaginé, Emilien, écrit à sa femme Madeleine pour lui donner de ses nouvelles. Le livre se termine par une "fin ouverte", Emilien, blessé, va rentrer chez lui, et ne sait s'il sera suffisamment rétabli pour repartir se battre.
 
Plusieurs collèges ont fait lire ce roman épistolaire à leurs élèves, et les élèves, avec ou sans moi, ont imaginé une suite.
Comme leurs travaux m'ont émue, je me propose de vous les faire partager, jour après jour ! J'ajouterai chaque fois une oeuvre de Georges Bruyer, qui soit figure dans le roman, soit est inédite.
 
 
Peut être une image de livre et texte qui dit ’GEORGES BRUYER GEORGE BRUYEF MUSÉE USEE DAWRE LAE élan vert LA GRANDE GUERRE D'ÉMILIEN 8T NOTE CAMERA REDMI AI QUAD BEATRICE EGEMAR’
 
 
 
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09/04/2022

intervention en collèges... le compte rendu !

Merci à La nouvelle République pour ce compte rendu de mon intervention dans les collèges du Grand Pressigny et de Preuilly-sur-Claise.
 
Bon, la photo avec masque, ce n'est pas top, mais il y avait 2 ou 3 cas covid dans chaque classe :(
 
Je posterai ici très bientôt les superbes lettres écrites par les collégiens ! 
 
Les collégiens ont rencontré une autrice jeunesse
 
 
Le dispositif Jeunes en librairie a permis au réseau des collèges de Preuilly-sur-Claise et Grand-Pressigny de recevoir, en janvier, une libraire qui a décrit son métier aux élèves. Puis, les collégiens ont acheté des livres grâce à un chèque cadeau. Lundi 28 mars, pour la troisième étape de l’animation, les élèves recevaient Béatrice Egémar. Spécialisée dans les œuvres pour la jeunesse, l’autrice a répondu aux nombreuses questions des élèves. Elle a expliqué les différentes étapes d’un livre. Ses œuvres ayant souvent une base historique, elle a insisté sur le devoir de documentation pour éviter tout anachronisme. Si la plupart de ses livres sont souvent illustrés à posteriori, dans La grande guerre d'Émilien, la démarche était inversée. Partant des œuvres du peintre Georges Bruyer sur la vie des soldats de la Première Guerre mondiale, elle a écrit la correspondance fictive de ces poilus. Après l’entretien, les collégiens ont eu pour mission d’imaginer la fin du roman de l’autrice.