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04/07/2007

à méditer! :)

glané au détour d'un roman d'Alison Lurie ( un de mes auteurs fétiches):

 

Il n'y aurait aucune raison d'écrire de la fiction si ce n'était pour combiner un certain nombre d'observations différentes quand elles se recoupent. Si on a déjà un exemple parfait de ce qu'on veut démontrer, autant ne pas écrire de fiction... Ce qui se passe généralement c'est que, pendant des années, on observe, disons, la façon dont les enfants se comportent à leur anniversaire, mais aucun exemple n'est complet en soi. Alors on invente une fête d'enfants qui n'a jamais eu lieu, qui est plus "vraie" au sens platonicien qu'aucun anniversaire auquel on ait  jamais assisté.

La fiction est du concentré de réalité; c'est pourquoi le goût en est plus fort, comme le bouillon cube ou le concentré de jus d'orange surgelé... 

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